Excellence Monsieur le Premier Ministre
Mesdames et Monsieur les Membres du Gouvernement
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Madame la Représentante du Système des Nations Unies
Monsieur le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
Mesdames et Messieurs, chers invités,
C’est un honneur et un plaisir pour moi, de célébrer avec les forces vives de la nation et les partenaires, notre bien commun, les droits de l’Homme, en cette journée commémorative de l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unis de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre 1948.
Rituel rappelant l’importance des droits de l’homme pour une humanité, toujours à construire ;
L’exercice est surtout l’occasion pour la gouvernance mondiale de délivrer « Message » sur une thématique donnée pour garantir le respect des droits de l’homme et prévenir leurs violations qu’une situation particulière pourrait aggraver.
Le message ainsi retenu cette année emporte prêche « RECONSTRUIRE EN MIEUX ».
C’est le vœu de voir un monde meurtri par la pandémie de la Covid 19 qui affecta principalement les plus faibles, placer les droits de l’homme au cœur des politiques de relance.
Les mesures coercitives que la pandémie contraignit les Etats à adopter, ont transgressés des droits et libertés acquises de longue lutte au prix d’autres souffrances, à un point ; Que le minimum, à savoir le retour au statu quo ante, ne peut être espérer qu’à la seule condition que l’ensemble des projets de reconstruction post-Covid 19, concentre un maximum d’efforts et de ressources à cet effet.
Et La voie à suivre nous est indiqué par les actes de solidarité, de dévouement et don de soi dont firent preuve des hommes et des femmes au plus fort de la crise sanitaire.
Qu’il me soit permis de leur rendre l’hommage qu’ils méritent pour le travail accompli au péril de leur propre vie et ceux de leur famille.
La promptitude de la riposte et l’élan de solidarité actionnés par son excellence le président de la République, Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH évitaient le pire scénario à notre nation ; Loué soit notre SEIGNEUR « ALLAH JALLA WA ALA ».
Les mesures édictées et les actions entreprises ont lutté efficacement contre la propagation de la maladie ;Elles en ont atténué les effets sur les personnes touchées et leur entourage, d’une part, et sur l’économie et le marché du travail, d’autre part.
L’exemplarité d’une population ayant, à quelques exceptions près, respecté les consignes sanitaires, est aussi à saluer.
Une satisfaction toutefois relative, au regard de la peine de ceux de nos compatriotes qui ont perdu des proches dont je tiens, ici, à saluer la mémoire.
« Q’ALLAH dans son infinie miséricorde les accueille en son paradis éternel ».
Qu’il me soit aussi permis de rappeler, entre autres mesures, celles qui ont consisté pour mon département à assurer la continuité du service public de la justice, pour protéger les personnes et les biens ;
Concomitamment à la grâce présidentielle au bénéfice de 391 détenus, parmi les moins dangereux pour la société, prise par le Chef d’Etat pour limiter les risques de contamination dans l’univers exigu du monde carcéral.
Je ne saurais clore ce chapitre de réalisations, sans évoquer ce que dans son malheur, l’année 2020 a vu s’accomplir de primordial pour la promotion et protection des droits et libertés fondamentales.
Pour ne cité qu’elles, la mise en place d’une nouvelle carte judiciaire par la création des tribunaux dans des circonscriptions qui en étaient jusque là démunies et, la création d’une structure de formation pour les professionnels de la justice, ont vocation à répondre aux exigences principales en matière de gouvernance judiciaire.
De bonne gouvernance judiciaire », selon la formule consacrée.
L’accès à la justice et l’offre d’une justice de qualité.
Le cadre renforcé de la lutte contre les violences faites aux femmes, par l’adoption d’une loi particulièrement adapté, complète un tableau qui augure des lendemains meilleurs.
Enfin, à mon tour, je formule le vœu de la construction d’une société post Covid plus respectueuse et davantage protectrice de droits de l’Homme, une société qui a pour socle les valeurs fondamentales de respect et de solidarité, une société qui tienne compte des vulnérabilités ; des personnes en situation de handicap, des enfants, des aînés.
En somme, de ceux dont nous pouvions être, des enfants que nous avons été, des aînés que nous serons si Dieu nous prête vie.
Je vous remercie pour votre attention.