Atelier de Dialogue sur la compétence “Quasi Judiciaire” de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
Atelier de Dialogue sur la compétence “Quasi-Judiciaire” de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
Avec l’appui de la délégation de l’Union européenne, la Commission Nationale des Droits de l’Homme a organisé un atelier de deux jours à l’hôtel Accacias sur sa compétence “quasi judiciaire”. La cérémonie d’ouverture a débuté par les discours du Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, du Secrétaire général du ministère de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, et du Procureur de la République. Cet atelier a vu la participation des magistrats du siège et des parquets, des officiers de la police judiciaire de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, des gardes pénitentiaires, des représentants des ministères sectoriels et de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD). L’objectif de cet atelier est d’améliorer la protection des droits des personnes dans une approche de Droits de l’Homme, notamment en mettant l’accent sur l’accès à la justice et le respect du délai de détention provisoire.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme, à travers cet atelier, a souligné aux différents participants l’importance des enquêtes qu’elle mène, sa compétence à traiter les requêtes des personnes pour faire valoir leurs droits, et son pouvoir d’auto-saisine conféré par la loi. Cet atelier de discussion a permis de tracer le sillage d’une coordination accrue permettant à la Commission Nationale des Droits de l’Homme de mieux collaborer avec les magistrats. En effet, par ses remontées d’informations aux autorités judiciaires, la Commission souhaite promouvoir une approche de protection des droits des personnes, notamment des plus vulnérables, et encourager le respect des délais légaux de détention provisoire pour prévenir toute violation des droits fondamentaux.
Cet atelier a permis de dégager des recommandations visant à renforcer la coordination entre la Commission Nationale des Droits de l’Homme et les autorités judiciaires, en mettant particulièrement en avant l’importance de faciliter l’accès à la justice pour tous et de garantir un traitement équitable des personnes en détention provisoire.